Le rire de la Méduse
Mathilda Olmi
Musée de Bagnes
2019
Le titre de cette série fait référence au texte féministe d’Hélène Cixous « Le rire de la Méduse », publié en 1975. Le texte appelle « à la fin de toute forme de domination, à la libération de l’énergie féminine, à son déploiement et à son envol, au dépassement des frontières, des limites et du genre »1.
Mathilda Olmi
Musée de Bagnes
2019
Le titre de cette série fait référence au texte féministe d’Hélène Cixous « Le rire de la Méduse », publié en 1975. Le texte appelle « à la fin de toute forme de domination, à la libération de l’énergie féminine, à son déploiement et à son envol, au dépassement des frontières, des limites et du genre »1.
En mettant en perspective la thématique du rire avec celle du genre, Mathilda Olmi réutilise ici la figure de la Méduse pour questionner les mythes (grecs, latins, juifs ou chrétiens) qui ont marqué les rapports des sexes en Europe. Dans la mythologie grecque, Méduse est l’une des trois Gorgones, métamorphosée par Athéna en un monstre aux cheveux de serpents qui transforme en pierre quiconque la regarde dans les yeux.
Ainsi, en réalisant le portrait de ces femmes du val de Bagnes, Mathilda souhaite leur donner la force de la Méduse. Leur rire devient ainsi une arme symbolique contre le patriarcat.
1 Frédéric Regard et Martine Reid, Le rire de la Méduse, Études critiques, Paris, Honoré Champion, 2015, quatrième de couverture
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Ainsi, en réalisant le portrait de ces femmes du val de Bagnes, Mathilda souhaite leur donner la force de la Méduse. Leur rire devient ainsi une arme symbolique contre le patriarcat.
1 Frédéric Regard et Martine Reid, Le rire de la Méduse, Études critiques, Paris, Honoré Champion, 2015, quatrième de couverture
